Catherine Gardner


Catherine Gardner

Femmes d’inspiration

Catherine Gardner a passé sa vie à aider les autres et continue à puiser dans ses tribulations et ses expériences personnelles pour poursuivre inlassablement sa mission : défendre les intérêts des personnes handicapées.

Mme Gardner est née et a grandi à Ottawa, où elle vit depuis plus de 60 ans. Ayant travaillé dans les domaines des soins de longue durée et des soins communautaires à domicile, elle a commencé sa carrière en suivant des cours au Collège Algonquin, dont ceux du tout premier programme de formation d’aides-soignants pour les femmes. Ces études l’ont motivée à suivre d’autres programmes : le programme de formation d’infirmières auxiliaires autorisées, le programme de formation de travailleurs des services de développement, le programme de services sociaux, puis le programme de formation de préposés aux bénéficiaires. Sa ferme volonté d’offrir les meilleurs soins possible l’a incitée à suivre ces programmes connexes pour être à même de mieux comprendre les besoins holistiques de ses clients.

C’est cette même volonté qui la pousse à défendre les intérêts des personnes handicapées. Depuis plus de 30 ans, elle s’investit sans relâche dans plusieurs organisations et initiatives communautaires. Elle est membre désignée du Comité consultatif sur l’accessibilité universelle de la Commission de la capitale nationale depuis 2018 et aussi membre de la Ottawa Disability Coalition (depuis 2015). Elle a également été bénévole pour STRIDE Wheelchairs Plus Recycling Depot (2007 à 2019); membre du conseil d’administration de STRIDE Assistance for the Disabled (2007 à 2017); membre du sous-comité des transports du Comité d’action sociale de la Société canadienne de la sclérose en plaques (section d’Ottawa) (2013 à 2015); ainsi que membre (2008 à 2013) et présidente (2010 à 2012) du Comité consultatif sur l’accessibilité de la Ville d’Ottawa.

Catherine Gardner continue de défendre les intérêts des personnes handicapées sur toutes les tribunes. Elle a fait campagne pour l’utilisation des sous-titres pendant les réunions du Comité consultatif sur l’accessibilité et du Conseil municipal, elle a défendu avec succès la cause d’un patient gravement handicapé pour qu’il puisse quitter un établissement de soins de longue durée afin de retourner vivre chez lui et elle est souvent sollicitée par les médias pour traiter de problèmes d’accessibilité. Elle a aussi travaillé aux élections municipales, provinciales et fédérales, notamment lors des jours de vote par anticipation et des jours de scrutin. Cette expérience l’a motivée à se faire entendre pour rendre les bureaux de vote plus accessibles aux travailleurs et aux électeurs.

En 2006 et en 2010, Mme Gardner s’est présentée comme conseillère municipale dans les quartiers Barrhaven et Collège, respectivement. Comme candidate, elle a offert de payer des services pour permettre aux personnes malentendantes d’assister et de participer aux réunions des candidats. Elle a aussi réussi à faire déplacer les réunions des candidats dans des lieux accessibles aux personnes ayant un handicap physique.

L’empathie de Mme Gardner envers les personnes à mobilité réduite tire en partie sa source de l’expérience qu’elle a elle-même vécue en 2000 et qui a eu des répercussions sur sa mobilité. Malgré ces difficultés, elle continue à chercher des moyens d’offrir d’importants services communautaires et à mettre à profit ses compétences à d’autres fins. L’une de ses passions est la photographie, qui reflète son intérêt pour la faune et la nature. Ses photographies ont été présentées à la capsule Weather Photos d’Ian Black à CBC et à l’émission Regional Contact. Membre active du Camera Club of Ottawa depuis plusieurs années et de divers groupes de photographie en ligne, elle a aussi été conférencière invitée au Kanata Seniors Centre Camera Club.

En reconnaissance de ses contributions, Catherine Gardner a reçu le Avril Gunter Leadership in Advocacy Award en 2012, prix remis par la Société canadienne de la sclérose en plaques.

 

Traduction fournie grâce à Karl Thomassin