Monique Bégin
Contribution d’une vie
Monique Bégin a travaillé pendant toute sa vie pour construire une meilleure Canada, et, bien sûr, un meilleur monde, en saisissant des opportunités qui auront un effet direct sur la réduction de la pauvreté et le développement social. Elle a contribué au monde en tant qu’avocate, servante publique, Ministre de la Couronne, et académique, luttant pour renverser des décennies d’oppression de femmes. Ce travail comprend rassembler des preuves jusqu’à diriger les changements législatifs, incluant du support clé pour les provisions pour l’égalité des femmes comprise par le Charte des Droits e des Libertés. En plus, son expertise en matières politiques et son leadership ont mené au passage de l’Acte de Santé du Canada, qui continue de tous nous avantager même aujourd’hui.
Née à Rome en 1936 d’une mère Belge-flamande et d’un père franco-canadian, Monique et sa famille ont déménagé à Paris quelques mois après sa naissance. En septembre 1939, lors de la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, la famille s’est de nouveau déplacée dans un petit village au sud de la France, où son père a pris le train chaque weekend pour faire son trajet de et à Paris.
En avril 1940, la famille est rentrée à sa maison à Paris, jusqu’à ce que la ville soit bombardée par le Luftwaffe et occupée en juin de la même année. Cela a eu comme résultat un exode qui inclut un séjour de 8 mois dans le grenier d’une grange en Périgueux, avant de voyager à Lisbonne où la famille Bégin a vécu pendant 5 mois. C’était un endroit de refuge pendant que la famille attendait de l’assistance canadienne, qui viendra dans la forme de transport par navire à New York, suivi par un voyage en train à Montréal, arrivant le 21 août 1941. À ce moment-là, Monique Bégin avait 5 ans et demi.
Suivant 12 ans à l’école publique et 2 ans au Collège Rigaud pour Professeurs, Mlle Bégin est devenue enseignante. Son rêve, par contre, était d’étudier et d’aller à l’université. À cette époque, pour être accepté à l’université à Québec, il fallait 8 ans d’instruction dans des collèges privés et très cher. Elle a quitté son emploi pour devenir secrétaire d’assistance sociale à plein temps à l’Université de Montréal. En même temps, elle s’est enrôlé en cours “d’enseignante”, travaillant vers un baccalauréat, suivi par une maîtrise en sociologie, qu’elle a obtenu en 1961. Peu de temps après, elle est partie pour la Sorbonne à Paris où elle a obtenu son PhD.
De retour à Montréal, Mlle Bégin a travaillé parmi un petit groupe de recherche sociale innovative appliquée, et a cofondé la Fédération de Femmes Québécoises en 1966, et a été élue son premier Vice Président. En avril 1967, à l’âge de 31, elle a été appointee la Secrétaire Exécutive de la Commission Royal sur le Statut des Femmes (RCSW) au Canada. Ses responsabilités comprenaient l’établissement et l’organisation d’une équipe de direction, un programme de recherche et des audiences publiques. Ses autres fonctions étaient de provisionner le texte du rapport et ses recommandations, en plus d’assister les 7 commissaires, nommées par l’honorable Lester Pearson. La Commission avait un programme de diffusion ambitieux qui demandait aux femmes: “Qu’avez vous à dire à propos du statut des femmes?”
Le RCSW a reçu 468 dossiers et un estimé 1000 lettres d’opinion. Dans une série d’audiences publiques tenues à travers le Canada, les commissaires ont entendu le témoignage de 890 témoins. Le rapport qui en est sorti a été présenté dans la Chambre des communes le 7 décembre 1970. Les résultats furent révolutionnaires, avec 167 recommendations englobant des enjeux pertinents aux femmes en éducation, dans l’économie canadienne, le taxation et l’allocation des frais de garde d’enfants, les femmes et la famille, les femmes en société, pauvreté, immigration, la loie criminelle et les femmes délinquantes, et encore plus. Ce rapport et l’implémentation de ses recommandations ont établi un sentier réel et substantiel vers l’égalité entre les sexes pour les décennies à venir. Mlle Begin était au coeur de cette organisation, et a dirigé l’équipe, le programme de travail, et la publication des trouvails du rapport.
En 1972, Monique Bégin a été nommée en tant que candidate pour le parti Libéral du Canada dans la conscription de St. Michel à Montréal. Elle était l’un de trois femmes de Québec élu dans la Chambre des communes durant l’élection. En 1974, elle a été réélue dans la conscription avoisinante de St. Léonard-Anjou. Appointé la Secrétaire Parlementaire au Ministre des Affaires Externes Allan J. MacEachen en octobre 1975, le premier ministre Pierre E. Trudeau l’a ensuite nommé la Ministre de Revenue National en 1976, où elle a mené deux branches distinctes de Taxation et Douanes et Accises. Pendant cette année, ses responsabilités ont augmenté pour inclure 9 branches, avec un minister député pour chacune.
L’année suivante, elle a été appointée la Ministre de Santé Nationale et de Bien Être, le plus grand portefeuille à l’époque, et est restée dans cette capacité jusqu’à 1979. Elle a été ré-appointée dans cette position de 1980 à 1984 et le 9 avril, 1984, l’Acte de Santé du Canada a été adopté grâce au consentement unanime. Cet accomplissement était bien notable, puisqu’il était précédé par des années d’opposition acharnée. Cette législation a mis en place aussi 5 standards de services de santé: l’administration publique, l’exhaustivité, l’universalité, la transférabilité, et l’accessibilité. Une autre source de fierté pour Mlle. Bégin est la création de la Prestation fiscale canadienne pour enfants.
Suivant sa carrière dans l’office publique, Mlle Bégin s’est concentrée de nouveau sur le milieu académique. Elle a été professeure invitée à l’Université de Notre Dame pendant un an, puis à McGill, et ensuite elle a été choisie comme présidente conjointe du programme d’études de femmes à l’Université d’Ottawa, ainsi que Carleton, de 1986 à 1990. Elle a ensuite été sélectionnée comme la première Doyenne de la nouvelle faculté des Sciences de la Santé (tout sauf la médecine), une position qu’elle a tenue pendant 7 ans, jusqu’à l’été 1997. À moitié terminé son mandat, elle a servi comme commissaire sur la Commission Internationale de la Population et la Qualité de Vie, et a servi comme présidente conjointe de la Commission Royale de l’Apprentissage, du premier d’Ontario, Bob Rae, qui a crée un rapport qui reste un jalon des années un à douze.
Comme bénévole, Monique Bégin a servi sur de nombreux conseils. Elle a été Présidente de la Fondation Canadienne du Cancer du Sein (1995-99), et de l’Institut de radioprotection du Canada (1997-2003). Elle était aussi membre du Conseil des Gouverneurs à l’Université de McGill, membre du Conseil de l’Institut de Cardiologie de l’Université d’Ottawa (1999-2004), membre du Conseil de l’Institut de Recherche Clinique (1998-2005) à Montréal, et finalement une membre du Conseil Scientifique du Canada sur le projet “La Comité de l’étude sur les prédisposition génétiques”, entre 1987 et 1991.
En 1997, Mlle Bégin a été faite une Officière de l’Ordre du Canada, et en 2020, ce titre a été élevé à Compagnon. Elle tient 18 doctorat honoraires de diverses universités canadiennes, et en 2018, elle a publié son mémoire, Ladies, Upstairs!: My Life in Politics and After.
Le dévouement de service public de Mlle Begin, en tant que academique et politicienne, est rempli d’un portfolio d’enjeux extraordinaires, tels que le statut des femmes, la taxation, l’inégalité de revenus, les revenus universels, les bénéfices et allocations de garde d’enfants, les standards de santé, la prestation des services et les impacts sociaux sur les inégalités de la santé, les études de genre, et l’éducation, pour en nommer quelques un. Canada est un endroit meilleur grâce à l’oeuvre de travail, coeur, et esprit, que Monique Bégin a contribué à l’intérêt public.
Traduction fournie grâce à Grace Spicer-Pilon